De plus en plus tendance ces dernières années, l’écriture inclusive est une nouvelle forme de rédaction. Elle ne fait pas toujours des adeptes. Néanmoins, ce peut être une compétence utile pour vos prochains projets.
Quelles sont les règles de l’écriture inclusive ?
Pour bien comprendre l’écriture inclusive et ses subtilités, il faut commencer par en maitriser les règles :
Condenser l’utilisation du masculin et du féminin : Si vous utilisez par exemple le mot « homme » dans un article, vous devez ajouter « ou de la femme » pour une écriture épicène non genrée.
Les pronoms personnels : Préférez au maximum les pronoms neutres comme le « on » à la place des « il » ou « elle ». Le cas échéant, utilisez le « il/elle » ou « iel ». De même, préférez les « celles et ceux » ou le « celleux » pour les désignations.
Proposez une variante féminine au mot : Au lieu de mettre « directeur », vous devez mentionner « directeur·rice » pour impliquer tout le monde.
Quelques termes à éviter : Il faudra éviter les termes trop genrés et masculin comme « autrui ».
Toute la complexité de cette technique de rédaction réside dans le choix des mots et des termes à utiliser. La meilleure solution consiste à utiliser des termes le plus génériques possible. Sinon, vous devez vous familiariser avec les accords de proximité et l’utilisation du « point médian » sur Word.
Les avantages de la connaissance de l’écriture inclusive
La technique de l’écriture inclusive nécessite des compétences spécifiques que vous pouvez d’ailleurs mettre dans votre cv de rédacteur·rice par exemple. Il s’agit d’une technique d’écriture sans notion de genre et qui reste neutre en rétablissant l’égalité entre le genre féminin et masculin dans les termes employés. Ceci peut aider à embarquer et à convertir un nombre maximum de lecteur·rices. Dans une société où les questions de genre sont de plus en plus sujettes à débat, ce peut être une bonne chose de savoir écrire en s’adressant à tout le monde.
Par ailleurs, l’écriture inclusive revient à faire de l’art. C’est une technique qui est non seulement prisée pour la rédaction d’article, la création de contenu web, mais aussi pour la poésie et même la littérature en général. C’est donc une compétence réelle qui pourrait optimiser votre taux d’employabilité. Cela apporte la preuve de votre aisance rédactionnelle par exemple. Cela pourrait séduire les agences de marketing par exemple.
La technique est nouvelle dans le monde littéraire. Cela vous fera une connaissance supplémentaire pour votre culture générale propre. De toute manière, l’écriture inclusive peut rapidement devenir la norme dans le domaine de la rédaction. De plus en plus de circulaires, de lois et d’articles utilisent déjà l’écriture non genrée. Vous aurez moins de mal à les lire si vous en connaissez déjà toutes les règles.
Comment écrire de manière inclusive ?
C’est normal de ne pas savoir écrire d’emblée de façon inclusive. Certain·nes se sont formé·es avec des professionnel·les en la matière afin de mieux la maitriser. Il s’agit surtout de savoir où se trouve la limite à ne pas dépasser pour ne pas décourager vos lecteur·rices. À force d’utiliser le point médian par exemple, vous risquez de compliquer la lecture de vos contenus. D’où la nécessité de trouver des termes génériques et d’en utiliser le maximum possible.
Pour ce qui est du « point médian », ce n’est pas une nouveauté dans la rédaction sur Word.
D’ailleurs, il existe des raccourcis clavier pour le mettre. Il vous suffit de taper « alt+0183 » sur un PC classique et « Alt+Maj+F » sur Mac. Il reste à bien le placer.
Ce point médian se place entre la racine du mot avec le suffixe masculin et le féminin. Par exemple : séducteur·rice. On n’utilise donc plus les entre parenthèse pour mettre le suffixe féminin, comme c’était le cas auparavant.
Ce n’est qu’au fur à mesure des exercices d’écriture inclusive que vous allez vous y habituer. Outre les lectures et les formations, entraînez-vous le plus possible pour vous familiariser avec cette nouveauté.